Je prévois un créneau de 15 minutes de calcul mental à raison de 4 jours par semaine.

Pour le 1er trimestre, je mets l'accent sur les additions et soustractions. Je consacre les 5 premières minutes à la leçon ou le rappel de la leçon, puis pendant les 10 minutes suivantes, les élèves pratiquent sur le fichier que j'ai créé.

L'aisance et la rapidité en calcul mental parmi les élèves d'une même classe sont bien évidemment très hétérogènes.

C'est pour cela que j'ai abandonné le travail en groupe classe car soit les plus rapides perdent du temps à attendre les autres, soit les moins rapides se heurtent à des situations d'échec car on ne leur laisse pas assez de temps.

C'est pour cela que j'ai mis en place un fichier proposant pour chaque séance 40 calculs.

Les élèves ayant 10 minutes de travail en autonomie, les plus rapides effectuent les 40 calculs, ce qui représente pas mal de travail et donc on bien mérité les 2 ou 3 minutes de repos si ils ont terminé en avance; les élèves les moins rapides ne feront peut-être que 20 voire 10 calculs (en fonction de la difficulté de la technique abordée) mais au moins, ils auront été en travail de réflexion et de recherche pendant 10 vraies minutes et auront eu le temps, pour chaque calcul, d'aller jusqu'au bout de leur réflexion.

Un même thème est abordé pendant toute une semaine avec bien évidemment une progressivité dans les difficultés tout au long de la semaine.

Cependant, j'ai volontairement mélangé les additions et les soustractions afin de solliciter l'attention des élèves. Il arrive bien trop souvent qu'ils ne prêtent pas attention au signe opératoire, non?!

La séance commence systématiquement par la présentation et l'explication de la compétence visée. A l'issue de cette explication collective, je propose aux élèves qui ne se sentent pas en confiance sur cette notion abordée, de venir travailler sur la table de regroupement.

Tout comme le reste du groupe classe, ils travaillent en autonomie mais je reste avec eux et j'observe leur travail. Eux assis autour d'une table de 6 ou 8 élèves, et moi debout circulant tout autour, je peux ainsi intervenir dès que je vois une erreur ou une hésitation, réexpliquer, étayer, encourager, valoriser, ...

J'essaye également de circuler régulièrement autour des autres élèves afin d'identifier les difficultés mais également les réussites de chacun. Je peux également intervenir immédiatement lorsque j'identifie une erreur de mise œuvre. 

Je ne pratique la correction collective uniquement lorsque je remarque que la compétence est mal maîtrisée ou trop hésitante pour beaucoup des élèves. Dans ce cas, la répétition systématique de la démarche mathématique à chaque cas corrigé favorise la mise en mémoire.

Dans le cas contraire je ne fais pas de correction collective pour des questions de gestion du temps, mais également car je ne suis pas sûre que les élèves en profitent réellement notamment quand je sais que la compétence est globalement maîtrisée grâce mon observation réalisée auparavant.

Je corrige donc moi-même chaque jour et les élèves que j'identifie en difficulté sur la notion abordée, viennent avec moi à la table de regroupement lors de la séance suivante afin que je les guide dans leur réflexion et que je corrige avec eux chaque erreur dans l'immédiateté.

A la fin de la semaine, je coche A, B, C ou D en fonction du niveau de l'élève en fin de semaine.

Vous pouvez trouver ma progression et les fichiers de calcul mental que j'ai conçus pour mes élèves dans cet autre article (Cliquez mes amis, cliquez encore! )